C’est au cours de la Journée internationale des Droits de l’Homme que l’un des symboles de leur déni et l’un des vestiges de la guerre froide a pris la tangente, échappant définitivement à la justice des hommes.
De nombreux Brésiliens, quelques uns aujourd’hui gouverneurs ou députés, vivaient en exil à Santiago ce lointain 11 septembre 1973 de sinistre mémoire. Parmi eux, José Serra (PSDB) et Fernando Gabeira (PV). Sollicités par les télévisions dans les minutes qui ont suivi l’annonce du décès de l’ex-dictateur, ils sont restés sobres.
De son côté, Lula s’est contenté d’une allusion à l’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’Amérique Latine.
Et si, à l’autre pôle, son égal en autoritarisme et autre vestige de la guerre froide avait rendu l’âme, à laquelle il ne croit pas, le même jour ? Cela aurait été un sacré signe du destin. J’ai espéré et patienté jusqu’à minuit, heure de La Havane. En vain. Tout n’est peut-être pas perdu, il reste encore quelques jours d’ici le 31 décembre. La même année, à défaut du même jour...
11 décembre 2006
1 commentaire:
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Soyez prudent, je me suis fais traité de représentant de l'extrème droite sud-américaine pour des propos de cette nature. Cela me change agréablement des mails qui me traitent de sale gaucho d'une manière régulière. ;-)
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