Selon une étude réalisée par huit universités de six pays, dont l’École Polytechnique de l’Université de São Paulo, le professionnel d’aujourd’hui doit se préparer à agir au sein d’une communauté globale, ce qui exige des compétences qui vont bien au-delà du cursus universitaire traditionnel.
Bien au-delà, certes. Mais jusqu’où ? Le professeur Márcio Lobo Netto, du Département d’Ingénierie des systèmes électroniques, nous aide généreusement à situer ce point au-delà duquel le professionnel devient digne d’être reconnu comme tel. « La pratique globale de l’ingénierie, nous dit-il, requiert un professionnel qui, au-delà des compétences techniques, soit polyglotte, amplement instruit, culturellement bien informé, bon connaisseur des marchés, entrepreneur et innovateur, sans oublier d’être flexible et mobile — à la fois physiquement et virtuellement. »
Fichtre ! Je ne vois qu’un seul homme sur la planète pour concentrer autant de qualités. Du moins le pense-t-il très fort lui même. Je veux nommer Jacques Attali...
Mais ce qui m’inquiète dans ce portrait, le portrait robot du professionnel de demain matin, ou plus exactement le portrait du robot professionnel de première génération, c’est l’absence de qualités qui me paraissent autrement indispensables. Lesquelles ? Je vous laisse le soin de les imaginer...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Écrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus ;
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante "Commentaire" ;
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL ;
3) Vous pouvez, en cliquant sur le lien "S'abonner par e-mail", être assuré d'être avisé en cas d'une réponse ;
4) Cliquer sur Publier enfin.
Et parce que vos commentaires nous intéressent, merci de prendre la peine de nous faire part de vos opinions et de compléter ce billet par vos informations !