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06 mai 2009

Haut débit, ô dépit

Fin mars, il y avait 22,3 millions d’accès à Internet à haut débit au Brésil. Haut débit, encore faut-il le dire vite, si j’ose dire. Un débit de 1 Mb/s, dûment constaté, c’est ici le nec plus ultra. Quant à la permanence, elle est, elle aussi, toute théorique. Chaque mois, je constate en moyenne une vingtaine d’heures de panne totale. Et je ne mégoterai pas sur les baisses soudaines de débit ou l’impossibilité passagère d’accéder aux sites hébergés en Europe et aux États-Unis.

Comme la plupart des services au Brésil, la banda larga atteint des sommets tarifaires : entre 50 et 70 reais par mois (entre 18 et 25 euros) à São Paulo pour une liaison 1 Mb/s, 99 reais (environ 35 euros) à Vitória.

N’imaginez pas qu’il soit possible de faire jouer la concurrence, tous les prix se tiennent et la qualité de service est partout déplorable.

Et dire qu’en France, des internautes se plaignent d’avoir pour 30 euros par mois un package qui comprend l'accès Internet jusqu’à 20 Mb/s, des dizaines de chaînes de télévision et des communications téléphoniques illimitées en France et vers quelques dizaines de pays.

4 commentaires:

  1. Quant à Bahia, n'en parlons pas, des tarifs : pour 1mb, il en coûte 180 reais + l'abonnement mensuel de la ligne de téléphone. Estratosférico, comme on dit. Inutile de préciser que BF n'a pas cela.

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  2. Je me sens moins seul tout d'un coup.

    Moi qui pensais que c'était dû aux aléas de la vie de province.

    Le retard technologique de la toile est donc général.

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  3. Vous savez Francis, en France les débits annoncés sont des maximas. On a souvent des déboires et chez nous également, il n'y a pas de concurrence vraie.

    En Seine & Marne, dans la région parisienne et pas au fin fond du Massif central, des milliers de gens sont toujours au bas débit!!

    Le fait que le Brésil soit un pays de moindre densité que la France, avec un réseau de base téléphonique moins développé doit jouer sur le retard d'équipement.

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  4. @ Benjamin : en France, ne serait que grâce à Free qui joue les aiguillons, le marché est plutôt concurrentiel. Que des villages restent au bas débit s'explique par les limitations de la technologie ADSL, aucun opérateur ne s'étant lancé dans le déploiement de réseaux sans fil.

    Au Brésil, ce n'est pas tant le retard d'équipement qui est en cause. Par ailleurs, les prix cités concernent des zones urbaines de forte densité.

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