Régulièrement, rituellement serais-je tenté de dire, les chefs de gouvernement du G8 mettent à l’ordre du jour la lutte contre la pauvreté. Sans que les bonnes intentions affichées soient suivies d’effet...
Parmi les 8, Jacques Chirac n’est pas le dernier à porter la parole des pays pauvres, et en particulier ceux d’Afrique. Mais pour le malheur des peuples sub-sahariens, Jacques Chirac souhaite rien moins que faire le bonheur des agriculteurs français, à qui il voue une fidélité sans faille depuis l’époque lointaine où il a été le ministre de l’Agriculture de Pompidou.
Face au G8, le G20. Emmenés par le Brésil et l’Inde, 20 pays réclament avec insistance la fin des subventions agricoles de l’Union Européenne (UE) et des États-Unis. En vain, jusqu’à ce jour, du fait notamment du veto français, côté UE.
Que Chirac souhaite défendre les intérêts de l’agriculture française est tout à fait honorable. Qu’il ne recherche pas avec les responsables du secteur le moyen de les concilier avec l’abandon des mesures protectionnistes, est une faute.
Toutefois, le contexte n’a jamais été aussi favorable avec la hausse des prix du pétrole. Il devient urgent que la France et les pays d’Europe prennent toutes les initiatives utiles au développement rapide et puissant des énergies de substitution, et en particulier du bio-diesel qu’il est possible de produire en Europe à un coût compétitif. En faisant clairement un tel choix stratégique, les gouvernements européens, assureraient l’avenir de leur agriculture et contribueraient au développement des pays du Sud.
L’occasion nous est donnée en nous dirigeant vers l’excellent blog de Piruli de rappeler à Jacques Chirac ses engagements.
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