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12 janvier 2007

Inflation maîtrisée en 2006

Au Brésil, comme dans la plupart des pays, le taux d’inflation est calculé selon mille méthodes et pour mille segments de population (les retraités, les jeunes, la classe A, etc.) ou autre. Mais il en faut bien un qui fasse sinon autorité, du moins serve aux comparaisons internationales, c’est l’IPCA (Índice de Preços ao Consumidor Amplo).

Il s’est élevé, en 2006, à 3,14%, presque — je cite le communiqué officiel ! — deux fois moins qu’en 2005 (5,69%). C’est le meilleur résultat depuis 1998, quand l’inflation était tombée à 1,65% et — écartons les temps agités de l’hyper-inflation ! — beaucoup mieux qu’en 2002 où elle avait connu une poussée de fièvre à 12,53%.

Avec ce résultat, le Brésil se situe, en 2006, au troisième rang des pays moins inflationnistes de l’Amérique latine, derrière le Pérou (2,4%) et Panama (2,4%).

Voici, selon le consultant Austin Ratings, le classement des pays d’Amérique latine :
  • Pérou - 2,4%
  • Panama - 2,8%
  • Brésil - 3,1%
  • Équateur - 3,2%
  • Chili - 3,5%
  • Mexique - 3,5%
  • Bolivie - 4,1%
  • El Salvador - 4,1%
  • Colombie - 4,7%
  • Honduras - 5,8%
  • Uruguay - 5,9%
  • Guatemala - 6,9%
  • République Dominicaine - 8,5%
  • Nicaragua - 8,6%
  • Paraguay - 8,9%
  • Argentine - 9,8%
  • Venezuela - 12,1%
  • Costa Rica - 13%
  • Haïti - 14,1%

3 commentaires:

  1. Je sais bien que ce n'est pas scientifique, mais ma "perception" est fort différente - à moi qui en reviens en gros au Brésil chaque semestre.

    J'aurais dit de 10 à 15%.

    Et si le taux annoncé est réel, alors cela prouve bien que les taux d'intérêt brésiliens sont quasiment usuraires.

    Incitation à dormir plutôt qu'à travailler, dès lors que l'on a un petit patrimoine...

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  2. Cette perception est peut-être due à la baisse tendancielle de l'euro vis-à-vis du real, observée depuis 2 ans.

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  3. Quand les hôtels de standing moyen du centre ville de Belém (je ne vais pas au Hilton, moi...) passent tous en un an de 50 à 60 RZ la nuit, que le prix des courses de taxis a quasiment doublé, j'évoque bien la hausse "en réais". Il y a trois ans, je montais dans un taxi sans réfléchir; maintenant, sauf exception, je prends les bus... et je ne me suis pas appauvri.

    Idem, les prix des repas aux "docas" de Belém ont doublé. Même en rajoutant une surcote de 25 à 30% du réal, on est loin du compte (en revanche, c'est vrai que sur le marché on mange quasiment pur le même prix)

    Et si Belém est devenue incroyablement chère pour le Brésil, tout comme Natal, je dois dire que S. Luis reste "raisonnable"

    Des Brésiliens du sud m'ont certifié que chez eux la vie était plus abordable que dans le nord... Je veux bien le croire, mais je veux le voir par moi même.

    C'est pour cela que je me demande s'il ne faudrait pas un "minimum fédéral" pondéré par des majorations locales.

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