
(Photo : José Cruz / ABr)
Fernando Gabeira est l’un des rares députés brésiliens pour qui j’éprouve de la sympathie. Organisateur de l’enlèvement de l’ambassadeur des États-Unis pendant la dictature, l’élu du Parti Vert, représentant l’État de Rio, s’est peu à peu imposé comme le porte-parole de l’éthique au Congrès, une voix bien isolée.
Dans une interview à paraître dans l’édition brésilienne du magazine Playboy, Fernando aurait déclaré, selon l’hebdomadaire Veja, qu’à Brasília, l’on ne rencontre la nuit que des lobbyistes, des députés et des putains.
Mon quotidien préféré, la Folha de São Paulo, a tenu à vérifier cette assertion. Paulo Sampaio a donc fait la tournée des bars et restaurants. Résultat des courses : outre les trois catégories dûment répertoriées, de nombreux fonctionnaires fréquentent les lieux de vie nocturne.
Autre enseignement, les revenus des prostituées rivalisent avec ceux des lobbyistes et des députés, au point que le marché rose de Brasília afficherait une rentabilité supérieure à celui de la Suisse. Une certaine Tatiana dit ainsi facturer ses prestations 400 dollars, mais n’en précise pas la teneur.
Dans un bar, trois féministes sont indignées. « Il y a beaucoup de femmes comme nous, qui travaillent à Brasília. Mais personne ne nous demande combien nous gagnons en tant que fonctionnaires publiques », se lamente l’une d’elles.
Entre-temps, Fernando Gabeira a présenté ses excuses.
Gabeira en sait des choses, certainement il frequnte ces lieus nocturnes, et franchemente il n´a rien de rien d´héthique, il est ce que l´on appelle en portugais, "um fala barato".
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