Styliste et député fédéral, Clodovil Hernandez (PTC – SP) est l’une des curiosités de la Chambre. Ou, faudrait-il dire l’une des pièces maîtresses du cabinet des monstres que constituent les organes législatifs ?
Ayant renoncé à dessiner des vêtements pour les femmes, qu’il juge « vulgaires, ordinaires et siliconées », ne se cachant pas de ne rien connaître à la chose publique, Clodovil multiplie en séance les provocations.
« De nos jours, une femme travaille au lit et se repose debout », a été l’une de ses saillies auxquelles les parlementaires du sexe visé tentent de répondre en s’organisant. Sans autre résultat pour l’instant que de nouvelles attaques et pirouettes du petit maître, dont est la cible en particulier Cida Diogo : « Si elle était une femme belle et resplendissante, elle pourrait se sentir vilipendée [par mes propos], car cela conduit à ce type de raisonnement, mais dans son cas c’est exactement le contraire. » Ou encore : « Je n’ai pas été jusqu’à dire qu’elle est laide, cela étant il est évident que c’est ce que je voulais dire. Mais n’ai-je pas le droit de trouver une personne laide ou belle ? »
Pendant ce temps, Benoît XVI poursuit sa mission d’évangélisation. En rappelant que l’Église a le devoir de s’opposer à l’avortement et à l’euthanasie, le pape est dans son rôle, dos résolument tourné aux démagogies. Si je le comprends, je me demande tout de même s’il n’y aurait pas quelque vertu à nous épargner la présence de certains monstres, fût-ce au prix de les tuer dans l’oeuf.
Clodovil Hernandez s'expliquant pour la presse sur ses propos controversés visant Cida Diogo et les femmes en général (Photo: José Cruz / ABr)
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