Pendant que ses patrons pleuraient devant le Sénat à Washington, la filiale brésilienne de General Motors annonçait un nouveau projet d’investissement de 1 milliard de dollars pour achever la rénovation de sa gamme de produits d’ici 2012, et confirmait que l’investissement de 1,5 milliards de dollars, précédemment annoncé, serait maintenu, quel que soit le résultat du chantage en cours ailleurs.
La construction de l’usine de Joinville (Santa Catarina et non Val de Marne) a commencé, ainsi que la mise en chantier de l’augmentation des capacités de production de São Caetano do Sul et São José dos Campos (les deux dans l’État de São Paulo).
Pour 2008, les prévisions de vente de GM au Brésil sont de 575.000 véhicules, soit une croissance d’environ 15%, comparable à la croissance du marché des véhicules légers, dont les ventes devraient atteindre environ 2.850.000.
19 novembre 2008
6 commentaires:
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Je me méfie toujours de ces effets d’annonce, d’autant que GM perd aujourd’hui un milliard de dollars par jour. Parler d’un investissement de1,5 milliards sur les années à venir, ça ne mange pas de pain, comme on dit, d’autant que, on le voit partout, ce genre de promesses n’engage que ceux qui les reçoivent.
RépondreSupprimerPar contre, la bonne mesure prise dès le début de la crise par le Brésil qui a fait passer la valeur du dollar de 2,4 à près de 3 reals va aider son industrie exportatrice en liquéfiant ainsi la part des salaires dans les coûts de production.
Tout le contraire de l’Argentine, mais bon, c’est un autre problème.
Il n’en reste pas moins que tous les constructeurs automobiles ont commencé soit à débaucher soit à faire du chômage technique, au Brésil tout comme ailleurs.
Ici en Argentine par exemple GM après avoir annoncé le licenciement économique de 426 personnes est en train de négocier des baisses de salaire de plus de 40 %.
On aurait mieux fait de dévaluer ! ;-)
Maintenant, quand on voit les exportations de GM depuis le Brésil ( http://www.gm.com/corporate/about/global_operations/south_america/braz.jsp ) il est assez évident que si le reste du monde et en particulier l’Amérique Latine devait souffrir plus que de raison de la crise cela affecterait directement leur production.
Patrick, on ne se méfie jamais assez, effectivement.
RépondreSupprimerCela dit, l'enveloppe de 1,5 milliards de dollars est largement entamée, les travaux concernés ayant tous commencé et se poursuivant normalement.
Pour ce qui est de la valeur du real, le dollar est passé de 1,6 à 2,4 reais. Je pense donc que tu voulais parler de l'euro. Cela n'a pas été un choix du gouvernement brésilien, la revalorisation du dollar n'ayant pas que des conséquences positives, loin de là.
Effectivement, c’était l’€uro. Les dévaluations n’ont pas que des conséquences positives, nous sommes bien d’accord, mais c’est une soupape en cas de crise dans les pays exportateurs de biens finis et autosuffisants en ce qui concerne le panier de la ménagère. C’est un peu rapide comme explication, mais un petit contrôle sur les prix interne et une marge plus importante dans les échanges internationaux permettent de franchir les caps difficiles.
RépondreSupprimerAlors, pas un choix… hum, pas un choix avoué pour le moins.
Le Chili a fait la même chose au grand désespoir du secteur du tourisme en Argentine en cette époque de vacances d’été qui va voir une partie de la population préférer les plages brésiliennes et chiliennes.
Choix non avoué ? Il est vrai que les Machiavel d'opérette qui nous gouvernent ne sont pas à ça près. De là à vendre 40 milliards de dollars pour soutenir le real, comme l'a fait la Banque centrale brésilienne depuis quelques semaines... Je ne les crois pas assez gonflés pour jouer ce jeu-là :)
RépondreSupprimerÀ propos des interventions de la BC, cet article, par exemple:
RépondreSupprimerhttp://www1.folha.uol.com.br/folha/dinheiro/ult91u467247.shtml
Merci Francis, ici en Argentine, politiques et journalistes sont persuadés que c'était encore un coup des brésiliens pour accentuer le déficit commercial entre les deux pays !
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