Ce sont de terribles communistes, aux idéaux d’un autre âge, autant dire des réactionnaires, ces pourfendeurs du capitalisme. Ils sont des prêtres et des théologiens, experts près la CNBB (Conferência Nacional dos Bispos do Brasil), le Conseil national des évêques du Brésil.
Dans leur dernière analyse de la conjoncture, ils écrivent ceci : « En faisant comme si la crise n’est que financière et que le capitalisme trouvera une solution technique pour les problèmes de l’énergie et de l’environnement, Lula laissera à son successeur un pays dans une situation aussi précaire que celle dont il a hérité, dans un contexte mondial aggravant de récession au lieu de croissance ».
À propos de l’économie, les religieux critiquent notamment la politique industrielle du gouvernement fédéral « qui favorise l’industrie automobile, comme si elle avait un futur ». Lula, Sarkozy et Merkel adoptent la même ligne : sauver la bagnole et les emplois qui en dépendent. Ce n’est pas la première fois que les chefs d’État et de gouvernement montrent les limites de leur imagination. Au bord du gouffre, ils suivront comme un seul homme, ou une seule femme, le chef de la meute (Obama ?) qui fera le pas en avant fatal.
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Pas plus que Lula, Sarkozy ou Merkel, vous n'avez d'imagination. Bah, ne vous en faites pas, consultez le think-tank de François Bellanger, un réservoir d'idées plutôt qu'un réservoir d'essence !
27 novembre 2008
1 commentaire:
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Marrant de constater (une fois de plus), que les vrais héritiers du fonds de commerce soviétique, ce sont les religieux ;)
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