C’est une « avancée », pour le député fédéral du Rio Grande do Sul, Tarcísio Zimmermann. Pour le MST (Movimentos dos Trabalhadores Rurais Sem Terra), c’est une « conquête ». L’avocat de la Commission pastorale de la terre (liée à l’Église catholique), José Batista, y voit un « signe historique » qui pourrait influencer d’autres procès similaires. Pour la première fois, une propriété de 10.000 hectares a été expropriée au motif qu’y ont été constatées des pratiques relevant de l’esclavage.
Cela se passe dans l’État du Pará, la famille expropriée est l’une de ces familles rurales traditionnelles du Nordeste, les Mutran, qui impose sa loi depuis des siècles.
C’est une « décision importante » pour Renata Dávila, de l’Incra (Instituto Nacional de Colonização e Reforma Agrária), mais ce n’est pourtant pas la conclusion définitive d’une affaire qui a commencé il y a plus de 10 ans.
Pour que l’expropriation soit complète, encore faudrait-il indemniser la famille Mutran. Au bas mot, cela devrait coûter à l’État 21 millions de reais (environ 6,25 millions d’euros). Une avancée, une conquête, un signe historique, disent-ils...
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