S’il est normal en cette saison qu’il fasse froid dans les montagnes de l’Espírito Santo — 5 degrés à l’aube du côté de Domingos Martins et Venda Nova do Imigrante où j’ai passé quelques jours il y a peu —, il est beaucoup plus rare qu’une sensation thermique de 10 degrés atteigne Vitória, cité tropicale enserrée entre des bras de mer très maternels.
C’était le cas hier. En sortant vers quatre heures de l’après-midi, j’ai apprécié d’avoir revêtu une chemise à manches longues et un pull en cachemire made in Argentina. Dans la rue, des piétons allaient à larges enjambées emmitouflés dans ce que leur garde-robe leur offrait de plus chaud. Et puis soudain, j’ai croisé un jeune homme, torse nu, un tee-shirt à la main, se dirigeant d’un pas décidé vers la plage.
Je me suis rappelé ce que Daniel nous disait il y a plus de 30 ans, alors que nous allions de Bachelard jusqu’au restau U, sur le campus balayé par des vents froids au mois de juin. « Le froid, nous répétait-il, c’est psychologique ».
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