Un certain Usain Bolt a donc couru 100 mètres étalons en moins de temps qu’il ne m’a fallu pour taper la première phrase de ce billet. Soit cette première phrase est trop longue, soit Usain Bolt court très vite.
Certains hommes, certaines femmes courent très vite. Trop vite. Trop vite pour être honnêtes. Ou bien...
J’entends un commentateur de la télévision dire qu’il n’a pas besoin de se doper, que le coureur Usain Bolt est fait d’un autre bois que le commun des mortels. Ça arrive. Et quand ça arrive, ça arrive très vite.
Usain Bolt est un cas intéressant. Un cas limite. Un cas qui nous aide à comprendre l’imbécilité de la compétition athlétique.
Admettons que Usain Bolt n'a pas besoin de se doper, qu'il dispose d’un patrimoine génétique hors du commun. C’est-à-dire au-dessus de la moyenne des champions habituels qui, eux-mêmes jouissent d’une plastique avantageuse, rapport à l'homme de la rue qui ne court qu'après ses rendez-vous.
À quoi cela rime-t-il, dans ces conditions, de les voir s’affronter ? Est-ce que l’on organise des courses où s’affrontent des tortues et des lièvres en dehors du jardin de Monsieur de la Fontaine ?
Merci, Usain Bolt, d’avoir fait la démonstration de l’immense connerie sportive.
17 août 2009
2 commentaires:
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Eh oui, cet homme n'est pas un humain comme les autres. Et tout le monde fait semblant de le croire, ou presque...
RépondreSupprimerCe qui en dit long sur les facultés d'aveuglement de nos congénères.
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