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17 août 2011

Les Brésiliens fatigués des réseaux sociaux

Le Brésil a été le pays où un premier réseau social a connu un effet de contagion tel que même Facebook aujourd’hui ne parvient toujours pas à prendre le leadership. Ce réseau social, c’est Orkut où tout jeune, ou moins jeune, Brésilien se devait d’ouvrir un compte, qu’il soit équipé ou non d’un ordinateur.

Selon une étude menée et publiée par Gartner dans 11 pays, ils sont encore 28% à utiliser Orkut, contre seulement 16% pour Facebook et 9% pour Twitter. Elle ne nous dit pas combien sont présents sur les trois sites. Sans parler de Google+ qui s’invite au salon de conversation.

Je n’ai personnellement jamais adhéré à Orkut. Peut-être arrivait-il trop tôt pour vaincre mes résistances à m’exposer publiquement ? Mais, depuis, je me suis rattrapé, je suis présent sur Facebook, Twitter et Google+. Plus pour voir, comme on dit au poker, que pour en escompter un quelconque bénéfice, même si les bonnes surprises ne sont pas à exclure.

Et grâce à Facebook, je puis suivre l’activité de mon fils qui s’agite à 10.000 km de Vitória et, désormais, grâce à une nouvelle fonctionnalité de visioconférence intégrée, basculer dans la vraie conversation en temps réel.

Existe aussi un autre réseau social, qui n’apparaît pas dans l’étude, peut-être parce que spécialisé, en l'occurrence dans la photo, c’est Flickr où je suis présent depuis longtemps et qui, pour moi, a une réelle utilité car me sert à vendre des photos.

Le choix de ne pas choisir, nous avons donc. Au point que nous pourrions y perdre nos journées et nos nuits. Ce qui, convenons-en, fatigue. Et c’est bien ce qui se produit chez les Brésiliens. Ils sont entre 30% et 40% à déclarer les utiliser de moins en moins, à hauteur des Russes.

Le réseau social n’est peut-être pas l’avenir de l’Internet, même s’il est probable qu’il se développera et se maintiendra longtemps encore. Un peu comme les blogs qui, après avoir connu une inflation délirante par le passé, ont fini par refluer, au profit d’une hausse de la qualité pour ceux qui survivent. C’est du moins ce que je veux croire !




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