Quelques jours avant sa démission, Antonio Palocci, avait confessé devant un parterre de patrons vivre un enfer. Le troisième ou quatrième cercle de l’Enfer de Dante, avait-il même précisé. N’est-ce pas injuste, semblait-il dire, alors que l’économie de ce pays est au ciel. Au septième ciel ou au Paradis, chacun l’aura interprété selon sa croyance.
Sans doute s’est-il enfoncé d’un cercle ou deux, puisque le voici aujourd’hui malade. Convoqué par la Police Fédérale afin de répondre aux accusations de violation de secret bancaire, il a fait savoir par l’intermédiaire de son avocat qu’il n’était pas en état de déposer. Palocci va donc gagner du temps, mais cela va-t-il lui permettre d’échafauder une défense convaincante après que Jorge Mattoso, le directeur de la Caixa Economica démis lui aussi, a avoué lui avoir remis personnellement une copie de l’extrait de compte du caseiro Francenildo ? On peut en douter, et ce d’autant plus que Palocci a été incapable d’organiser au mieux ses tours de passe-passe pour les rendre aussi opaques que ceux des coquins de l’oppostion.
Aussi, comme me le dit l’ami Ricardo, un ministre excellent professionnel peut se révéler n’être, lorsqu’il triche, qu’un amateur.
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