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03 avril 2006

Le chiffre du jour : 350

C’est, en reais, le nouveau salaire minimum, décidé par le gouvernement brésilien. 350 reais, cela représente au taux de change actuel environ 135 euros, et en parité de pouvoir d’achat environ 300 euros.

Comment vit-on avec 350 reais par mois ? Mal, est-il besoin de le dire. Et certaines familles brésiliennes survivent avec moins que cela encore.

Le salaire minimum brésilien sert avant tout comme indice sur lequel sont fondées les prestations sociales et les retraites payées par le service public.

Cet indice sert aussi à définir les classes sociales. Un exemple : selon le recensement effectué en 2000, à Vitória, 13.954 habitants de plus de 10 ans appartenaient à la classe A (revenu nominal supérieur à 20 salaires minimums), tandis qu’à l’autre bout de l’échelle 58.344 habitants de plus de 10 ans appartenaient à la classe E (revenu nominal inférieur à 2 salaires minimums).

3 commentaires:

  1. La morale de cet article pourrait être la suivante : quand on est pauvre il vaut mieux vivre en France qu'au Brésil !

    Pourtant vu de l'hexagone c'est un pays qui nous fait rêver, et pas seulement pour ses belles plages et ses superbes créatures...

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  2. Indéniablement, il vaut mieux être pauvre en France qu'au Brésil. Oserais-je dire que pour les classes moyennes, le niveau de vie est supérieur au Brésil à ce qu'il est en France ?

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  3. Les classes moyennes françaises font aujourd'hui les frais d'impositions mal contrôlées. Elles ont en effet l'impression que toute la solidarité repose sur leurs épaules, ce qui n'est pas totalement faux. Ainsi, l'Etat français aide les plus démunis ( plusieurs millions de personnes ) qui sont non imposables ( mis à part sur la TVA ) et ne semble pas vouloir taxer plus le capital et les multinationales qui font des dizaines de milliards de bénéfices ( et qui n'ont pas besoin de tant d'argent. Concernant ce fait, je prendrais l'exemple de Microsoft qui a reversé des milliards aux plus démunis pour soulager l'Etat car Bill Gates, à l'époque, estimait que ses bénéfices étaient beaucoup trop élevés par rapport aux besoins réels de sa société. Bel exemple de civisme ).

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