En affrontant hier dimanche, jour de célébration de l’immigration japonaise au Brésil, l’équipe du Japon en lieu et place de l’Australie, la Seleção aurait donné à la rencontre, prévue jeudi prochain, un caractère symbolique. D’autant plus que le onze japonais est entraîné par l’un des meilleurs n° 10 brésiliens de tous les temps, Zico. Et que l’un de ses joueurs, Alessandro Santos, Alex sur le maillot, n’est autre qu’un Brésilien naturalisé japonais qui n’a, contrairement à la plupart des Brésiliens installés au Japon, pas d’ascendance nippone.
Il y a 98 ans, le 18 juin 1908, le Kasato-Maru, parti de Kobe, entrait après 52 jours de mer dans le port de Santos avec 781 immigrants et 12 passagers indépendants à bord. Le dernier navire à transporter des immigrants japonais, le Nippon-Maru, a accosté dans le même port de Santos en 1973. Aujourd’hui, les Brésiliens d’origine japonaise, immigrants ou descendants d’immigrants, nikkeis et sanseis, sont aujourd’hui environ un million, dont la moitié dans la seule ville de São Paulo, plus grande ville japonaise hors du Japon.
Le Japon est le cinquième fournisseur du Brésil et son huitième acheteur.
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