Avant le début de France Espagne, les spectateurs brésiliens ont exprimé par SMS (4 reais + les taxes) leur préférence pour le match de quart de finale. Pour 74% d’entre eux, la France était l’adversaire souhaité.
Comme le faisait remarquer le commentateur de Globo, cela pouvait s’interpréter de deux façons. Soit les Français présentaient moins de danger que les Espagnols, soit les Brésiliens rêvaient d’une revanche pour effacer l’affront de 1998, qui leur est resté en travers de la gorge. Depuis la fin du match, le doute n’est plus permis. Les médias brésiliens, unanimes, ne cessent de parler de « revanche » — c’est le gallicisme employé.
Ce matin, chacun de mes interlocuteurs me demande pour quelle équipe je vais « torcer » ce samedi. La réponse est simple. Puisque je vis au Brésil et que je suis marié à une Brésilienne, je n’ai pas envie que la fête s’achève ici samedi soir. J’ai envie que les auriverde aillent jusqu’au bout et que la nuit du dimanche 9 juillet soit une nuit d’ivresse. Par conséquent, je vais « torcer pelo Brasil ».
Et, si par un coup du destin, les Bleus finissent par l’emporter, j’aurai l’avantage, contrairement aux Brésiliens, de jouer les prolongations en réorientant mon soutien vers le pays natal.
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