Selon l’enquête annuelle de Mercer Human Resource Consulting, São Paulo et Rio de Janeiro sont les deux villes les plus chères de l’Amérique du Sud. De mars 2005 à mars 2006, elles sont respectivement passées du 119ème rang au 34ème et du 124ème au 40ème parmi les 144 villes étudiées à travers le monde. Pourquoi un tel bond ? Essentiellement du fait de l’appréciation du real par rapport au dollar et à l’euro.
Pour 100 dollars dépensés à New York, il faut désormais compter en dépenser 85 à SP et 83 à RJ. Pour les Français, SP et RJ sont à peine moins chères que Paris (15ème rang - 93$) et sont plus chères que Lyon (91ème rang – 74$). Même si de fortes disparités existent entre les régions, s’installer au Brésil pour bénéficier d’un moindre coût de la vie est une fausse bonne idée. Du moins, au taux de change actuel.
27 juin 2006
4 commentaires:
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Ce n'est nullement l'impression que je ressens, à standard de vie égal.
RépondreSupprimerSeulement un membre des "classes moyennes" qui n'a pas trois employés de maison croirait déroger, au Brésil...
Si l'écart était si minime, comment feraient des MILLIONS de familles qui vivent avec 400 euros par mois, à 5 en moyenne?
L’étude de Mercer, destinée aux DRH des entreprises qui ont à gérer des expatriés, confirme, même si ce n’est pas son but, l’extrême niveau d’inégalité qui règne au Brésil. « À standard de vie égal » pour un cadre d’entreprise, il revient très cher d’accéder à des produits (logement, équipements, automobile) de qualité.
RépondreSupprimer400 euros par mois, c’est environ 1100 reais (R$) par mois, soit 3 salaires minimums. Ce niveau de rémunération est le bas de la fourchette des classes moyennes brésiliennes. À SP ou RJ, et même à Vitória, avec 1100 R$, il est très difficile pour une famille de 5 personnes de joindre les deux bouts.
Je le sais bien!
RépondreSupprimerMais outre que bien des Brésiliens vivent avec beaucoup moins (plus exactement: survivent), il serait IMPOSSIBLE de SURVIVRE chez nous avec de telles sommes.
Donc, quoique le différentiel se soit nettement réduit avec la hausse du réal, le coût de la vie au Brésil est encore bien inférieur à celui de la France.
Ce n'est pas pour rien que de nombreux RMISTES ou retraités traversent l'Oyapock pour vivre "en face" de la Guyane française.
Personnellement, je dépense à peine plus à Belém que chez moi, en vivant à l'hôtel (mais ces derniers temps, le standard de l'hôtel a bien chuté, comme celui de mes restaurants, et je prends beaucoup moins de taxis). Quand on voit ce que coûte une vie à l'hôtel en France, même en "faisant attention..."
Un truc "curieux" : cette hausse du Réal devrait entraîner une chute des produits importés... Ce n'est pas ce que je constate, sur un panel assez précis que je me suis constitué!
Certains distributeurs ont profité de la hausse du real pour améliorer leurs marges. Cela étant, les ventes records de matériel informatique ces derniers mois s'expliquent bien par une forte baisse des prix de détail permis par la baisse des prix des composants importés.
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