Tombé aujourd’hui sur un article consacré à la Fête internationale littéraire qui vient de s’achever à Paraty, je découvre qu’il y a aujourd’hui environ 1800 librairies au Brésil. Ainsi que 530 éditeurs qui auraient publié l’an dernier 34500 titres. Si ces chiffres sont exacts, le Brésil n’est peut-être plus très loin de rattraper son voisin du Sud.
Encore que je m’interroge sur la façon dont est calculé le nombre de librairies brésiliennes. Dans l’agglomération de Vitória, par exemple, tel centre commercial dispose de quatre points de vente à la même enseigne. Cela incrémente-t-il le compteur de un ou de quatre ?
Si lire coûte relativement cher en France, que dire du Brésil ? Il n’est pas rare qu’un livre, un roman moyen dans tous les sens de ce terme, se vende plus de 50 reais (près de 20 euros). Et puis il y a quelque chose qui m’horripile : il m’est impossible de fouiner dans les rayons sans qu’un vendeur, qui n’a rien d’un libraire, vienne vers moi, puis un second cinq minutes plus tard, et encore un troisième...

100% d'accord sur le prix hallucinant des livres, sur le manque de compétence des libraires (mais il faut dire qu'un libraire pas ''marchand de livres'' ça se fait rare en France aussi)
RépondreSupprimerComme les bibliothèques sont rares et aussi peu accessibles, on comprend pourquoi l'immense majorité de la population n'a pas accés á la culture...
et le ''vestibular'', concours d'entrée á l'université étant incroyablement sélectif et se jouant surtout sur le plus ''non scolaire'', on comprend pourquoi il est rarissime qu'un fils de pauvres accéde au saint des saints.