Selon une étude publiée par l’Institut de recherche économique appliquée (IPEA), le Grand Vitória (GV) a été en 2004 la métropole la plus violente du Brésil. Ou, pour être plus précis, celle qui a présenté le plus fort taux d’homicides, à savoir 79,1 pour 100000 habitants.
À titre de comparaison, São Paulo qui passe, à tort, pour la plus violente des agglomérations du Brésil affiche un taux deux fois inférieur.
La principale cause de cette violence, nul n’en sera surpris, est le trafic de drogue.
Interrogé sur cette étude, le chef de la police civile de l’Espírito Santo, André Luís Reis Neves, a affirmé qu’en 2005, le taux était tombé à 35 pour 100000 et que, pour l’année en cours, le chiffre provisoire est de 22 pour 100000.
Et puis, toujours selon Neves, si GV apparaît si mal classé, c’est que la police y fait bien son travail et qu’elle n’a pas l’habitude de camoufler les cadavres. Raison de cette honnêteté ? Le souci constant de comprendre le phénomène. Il fallait y penser !
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