« Não troco o certo pelo duvidoso, eu quero o Lula de novo. » En français : mieux vaut tenir que courir. L’équipe marketing du président a sans doute su trouver le slogan juste, celui que les indécis pouvaient accepter, une maxime dans laquelle ils pouvaient se reconnaître. Et qui a contribué à ce que, contrairement à ses attentes, Geraldo Alckmin ne soit pas parvenu à convaincre autant d’électeurs de Heloísa Helena et Cristovoam Buarque que les premiers sondages d’après le 1er octobre lui promettaient.
Pire encore pour Geraldo Alckmin, il ne parvient pas à retrouver la totalité des votes qui s’étaient exprimés en sa faveur au 1er tour. S’il cherche une raison à son échec, Geraldo Alckmin la trouvera aussi de son côté. La posture agressive adoptée lors du premier débat, et dont il ne s’est plus ensuite vraiment départi, lui aura coûté cher. Et ce d’autant plus stupidement qu’elle l’obligeait à jouer à contre emploi.
Résultat final : 60,83% pour Lula, 39,17% pour Geraldo Alckmin. En Espírito Santo, Lula a recueilli 65,54% des suffrages.
29 octobre 2006
2 commentaires:
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Incroyable contre performance au second tour, il n'a pas gagné une voix, alors qu'il a fait un premier tour "excellent"
RépondreSupprimerCela dit, Lula n'a pas de parlement, pouvez vous nous éclairer sur les alliances possibles?
Toutes les alliances sont posssibles au Brésil, vous le savez bien, rdg !
RépondreSupprimerCela étant rappelé (pour le plaisir !), je peux tenter de répondre en donnant les indications suivantes. Les premiers alliés, que je qualifierais de naturels, sont les partis "classés à gauche" comme le PSB. Mais leur représentation est trop faible pour constituer une majorité avec le PT. Par conséquent, Lula et ses proches ont commencé une opération séduction vers le PMDB (qui n'avait pas de candidat à la présidentielle et qui est néanmoins le parti ayant le plus gros groupe parlementaire) et même le PSDB (parti de Geraldo Alckmin, je le rappelle pour ceux qui n'auraient pas suivi !). Il est probable que des leaders du PMDB acceptent l'invitation, et il n'est pas exclu que tel ou tel du PSDB le fasse aussi.
Reste qu'il s'agit surtout de savoir sur quel programme tout ce petit monde va se mettre d'accord. Forcément rien qui soit en rupture avec les politiques passées. Sans doute avec un objectif commun de relancer la croissance, sans porter préjudice aux programmes sociaux, type Bolsa Família.
Nous en reparlerons quand la situation se décantera.