Y a-t-il un pilote dans le ciel brésilien ? Impossible de le savoir, comme il est impossible de savoir quand la situation redeviendra normale. Il y a un mois, on nous disait que les problèmes seraient résolus avant les fêtes de fin d’année. Il y a quinze jours, on nous disait qu’il faudrait patienter jusqu’à février, autant dire jusqu’à ce que les costumes du carnaval soient défaits. On nous dit aujourd’hui que cela durera encore six mois.
C’était sans compter sur une initiative dont le génie ne se rencontre que sous nos latitudes tropicales. Il y a des files d’attente ? Qu’à cela ne tienne, supprimons-les en interdisant aux passagers de prendre l’avion.
Cette brillante idée, de ces idées dont l´évidence illumine les cerveaux d’un spectacle orgasmo-pyrotechnique inédit, une de ces idées dont on se demande pourquoi on ne l’a pas eue soi-même, il faut l’attribuer publiquement à son inventeur avant qu’un autre tente de se l’accaparer.
C’est donc Milton Zuanazzi, président de l’ANAC (Association nationale de l’aviation civile) qui a eu ce coup de génie. La principale compagnie d’aviation du Brésil, la TAM, s’est vu interdire de vendre des billets jusqu’à dimanche, voire jusqu’au retour à la normale. Merci Milton.

La presse française dit qu'on aurait décelé de graves anomalies lors de contrôles techniques inopinés sur certains de ses avions... sept exactement.
RépondreSupprimerIci, l'on parle de 6 appareils qui auraient fait l'objet d'une "maintenance imprévue". Cela étant, ça n'explique pas qu'hier 48% des 1214 vols prévus ont décollé avec plus d'une heure de retard !
RépondreSupprimerL'onibus, mon cher Francis, l'onibus!^^
RépondreSupprimerQuand le ciel sera fermé et que les "gente fine" devront reprendre la route, ils se décideront enfin à faire boucher "les buracos" (nids de poule) et à lutter contre les bandits de grand chemin! ^^