Dans l’esprit de la plupart des Français comme des Chinois, des Tunisiens comme des Israéliens, Carnaval et Brésil sont indissociables, au point qu’ils imaginent difficilement des Brésiliens rétifs à l’événement.
Une enquête montre pourtant que 65% des habitants de l’agglomération de Vitória n’aiment pas le Carnaval, qu’ils disent synonyme de violence et de vacarme. Que font-ils, ceux-là, pour échapper à la folie ? Ils s’enferment chez eux, voyagent loin des villes, vont à l’église ou font une retraite spirituelle.
Interviewée par une journaliste du quotidien A Gazeta, Astrid Groenbaek, une lycéenne danoise qui séjourne à Vitória dans le cadre d’un échange scolaire, livre ses impressions après avoir participé à une répétition de Mocidade Unida da Glória (MUG) : « Quand les percussions ont commencé à jouer, je suis restée bouche bée. J’ai senti les battements à l’intérieur de mon corps. Cela a été une émotion très forte. »
Malgré l’habitude de ces ensaios, je suis comme Astrid chaque fois remué de l’intérieur. Ce soir, aura lieu le premier défilé, celui des écoles du deuxième groupe, qui aspirent à rejoindre l’élite l’an prochain.
09 février 2007
2 commentaires:
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Je pense que c'est un peu la même chose à Belém.
RépondreSupprimerScoop: il existe aussi des Br´siliens TRES agacés par la prééminence du "futebol"...
quelle chance vous avez !!
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