« Puérilité », « amateurisme », les compliments ont été transmis par le palais de l’Itamaraty, siège du ministère des Affaires étrangères, au ministre bolivien David Choquehuanca, qui avait menacé de faire annuler la visite d’Evo Morales au Brésil si celui-ci n’acceptait pas la hausse du prix du gaz, différend qui empoisonne les relations entre les deux pays depuis un an.
Disant vouloir se placer au-dessus de la mêlée créée par leurs collaborateurs, Evo et Lula se rencontrent aujourd’hui. Il y aura peut-être de l’eau dans le gaz, mais il sera aussi question de transports plus terre à terre qu’amoureux, de fièvre aphteuse et de fièvre bolivarienne, de coopération militaire et d’éducation. En tout, les deux présidents devraient signer quinze accords.
« Ce n’est pas le moment de jeter de l’huile sur le feu, mais de cuisiner tout ça aux petits oignons, pour le bien des deux pays », a déclaré un conseiller de Lula avant d’entrer dans la salle de réunion.
Le menu du déjeuner n’a pas été communiqué.
14 février 2007
2 commentaires:
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Oui mais Evo ne cèdera pas sur le prix du Gaz bolivien qui abreuve le Mato Grosso.
RépondreSupprimerEn toute logique la Bolivie n'a pas à subventionner ainsi cette partie du Brésil.
Petrobras c'est l'Empire ! Hahaha
très intéressant ton blog que je découvre via finlandsecrets.
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