Décidément, ils ne quittent plus. Lula est aujourd’hui à Camp David, pour parler avec Bush de la manière de relancer le cycle de Doha et, encore une fois, d’éthanol.
Tout ça ne plaît guère du côté de Caracas et La Havane. Cela agace même tellement Fidel que cela lui a redonné du peps pour pondre un article sur le sujet. Évitant de critiquer directement l’ami Lula, il s’en prend bien commodément au président des États-Unis, en qui il voit l’affameur de 3 milliards d’êtres humains.
C’est que, selon le plus grand économiste cubain, la production d’éthanol va se faire au détriment du sucre et des cultures vivrières. Il serait naïf d’écarter tout danger. Toutefois, s’agissant du Brésil, rapportons les choses à leur juste mesure. Six millions d’hectares sont actuellement dédiés à la canne à sucre, soit moins de 1% du territoire national.
De plus, sachant que l’extension prévisible se fait au détriment des pâturages, il y a plutôt matière à se réjouir. La production de viande bovine traîne l’un des pires bilans énergétiques parmi les produits agricoles, celui de la canne s’enorgueillit de l’un des meilleurs. Enfin, la diminution du cheptel pourrait aider les Brésiliens à consommer moins de viande — 84 kg de boeuf par an et par personne, en moyenne — et contribuer à résoudre un problème de santé public.
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