Pages

27 mars 2007

L'autre abécédaire

A, B, C, D ou E, si vous êtes brésilien, vous appartenez à l’une de ces cinq classes de revenus, définies par l’IBGE (Institut brésilien de géographie et statistiques). Les plus riches — A — gagnent plus de dix salaires minimums. Les plus pauvres — E — moins d’un salaire minimum.

Selon Cetelem, dix millions de personnes ont changé de classe en 2006. Les C sont quatre millions de plus, les A et B six millions de plus.

Sans doute est-il inutile d’aller chercher plus loin une explication à la cote de popularité dont jouissent Lula et son gouvernement. Le dernier sondage, une étude Datafolha parue ce dernier dimanche, situe l’indice de satisfaction à 85%.

2 commentaires:

  1. Et c'est quoi l'évolution des E ?
    S'agit-il d'une amélioration des revenus de la classe moyenne, ou d'une vraie réduction de la pauvreté ?

    RépondreSupprimer
  2. Il s'agit avant tout d'une réduction de la pauvreté. Le revenu moyen des classes C, D et E a augmenté.
    Par ailleurs, mécaniquement, l'accession de nouveaux entrants dans les classes A et B a fait légèrement diminuer le revenu moyen de ces deux classes.
    Au total, cela dénote une diminution des inégalités.

    RépondreSupprimer

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Écrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus ;
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante "Commentaire" ;
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL ;
3) Vous pouvez, en cliquant sur le lien "S'abonner par e-mail", être assuré d'être avisé en cas d'une réponse ;
4) Cliquer sur Publier enfin.

Et parce que vos commentaires nous intéressent, merci de prendre la peine de nous faire part de vos opinions et de compléter ce billet par vos informations !

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...