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01 mars 2007

S’en tamponner le coquillard

Il y a quelques jours, Patrick moquait gentiment, sur son blog, ces Parisiens qui voulaient savoir ce que les étrangers de l’étranger pensaient de la campagne électorale française.

Avec un peu de retard, je m’aperçois aujourd’hui que la Folha de São Paulo, de dimanche dernier, a consacré quelques colonnes à Ségolène Royal. Il faut dire, pour excuser mon manque d’attention, que l’article se niche en page 18 du cahier A...

Pour ce qui est de savoir ce que pensent les Brésiliens, du moins ceux d’entre eux qui s’intéresseraient à la course à l’Élysée, il faudra repasser. Le papier est la traduction d’un article paru dans le Wall Street Journal et signé de la plume de Bernard-Henri Lévy !

Puisque j’en parle, enfonçons le clou. BHL et Ségolène ont donc dîné en tête à tête dans le restaurant d’un palace parisien. S’il est un philosophe de pacotille et la créature markétée il y a bien longtemps par Françoise Verny, BHL n’est pas forcément un mauvais écrivain. Une fois le journal replié, je me suis dit que je n’avais rien appris des personnages mais que j’avais eu du plaisir à m’inviter à leur table. Ce qui, compte tenu du lieu de ma lecture, m’a rempli d’aise.

3 commentaires:

  1. Eh bien nous ne sommes pas d'accord. BHL n'est pas davantage écrivain que philosophe ou "homme d'engagement".

    Ce n'et qu'un foutriquet obsédé par son image, dont le "talent" en littérature ne consiste pas à démontrer, expliquer informer, mais à tenter de montrer à tout moment à quel point LUI, il est cultivé et à quel point LUI, "il sait bien écrire". Le style, c'est comme l'élégance façon Brummel: c'est quand ça ne se voit pas, et BHL porte le sien comme des costumes à carreaux, des pompes bicolores et une cravate avec un écusson de l'OM.

    Bien que n'ayant certainement guère fréquenté la plèbe (et donc la promiscuité) compte tenu de l'immensité de la fortune de sa famille (qui ne l'empêche pas de se conduire, quoique homme de gôch' "engagé") en patron de choc, on a du lui dire, jeune adolescent, dans un vestiaire de gymnase par exemple et sous la rigolade générale, qu'il avait un tout petit zizi - et ça l'a marqué à vie.

    D'où cet ego sur dimensionné et ce m'as-tu-vuisme pathologique.

    Vous avez parlé de la droite cafard sur mon blog, en opposition à la gauche caviar, et j'avais adoré.

    Avec BHL on a droit à la gôch' caviar-cafard.

    __________________

    Certes on parle peu de la campagne française à l'étranger. mais les Français sont un peu gonflés de le regretter...

    Se sont-ils beaucoup intéressés à la récente campagne brésilienne, qui n'est après tout que le choix du dirigeant d'un petit pays de 180 millions d'habitants, puissance émergeante, futur géant, dont le monde dépend en grande partie tant pour ses matières premières que pour la politique environnementale qu'il sera amené à choisir dans les années à venir?

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  2. Décidément les foutriquets se multiplient, oserai-je dire comme des lapins, en cette campagne électorale...

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  3. Tout jardinier le sait: les nuisibles poussent bien plus vite que les jolies fleurs ou les légumes...

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