Les jeunes, arrêtés par la police, sont tous des fils de bonne famille. Croyant justifier leur geste, l’un des inculpés a eu cette phrase : « On a cru que c’était une pute ».
Je désespérais d’entendre une saine réaction à cette hallucinante déclaration. J’attends encore. Seule Gabriela Leite, présidente de l’ONG Davida, qui vient en aide aux prostituées et qui est à l’origine de la griffe Daspu, s’est exprimée sur l’offense faite à la corporation des femmes de petite vertu.

Voilà une bien triste nouvelle... "De bonne famille"..? Non, certes pas!
RépondreSupprimerC'est "comme ça qu'on dit", au Brésil.
RépondreSupprimerEt les policiers qui ne sont pas tous corrompus et qui appartiennent à la classe "populaire" ont parfois les ongles qui leur rentrent dans la paume des mains quand ils subissent l'arrogance de ces merdeux, à peu près assurés de l'impunité.
Au fait, un député brésilien peut-il traiter une collègue de "salope" devant une caméra?
Eh bien oui, un député fédéral, l'inénarrable Clodovil Hernandez s'est fendu d'une déclaration sur la gente féminine du même tonneau, dans l'enceinte de la Chambre et devant les caméras. J'y avais consacré une note le 10 mai.
RépondreSupprimer"De bonne famille" est ma traduction de "classe media alta".