Le lundi, les femmes, celles qui se font du souci pour un parent ou un ami, se rendent au cruzeiro d’un cimetière et y allument un paquet entier de bougies. Elles y déposent un verre ou une bouteille d’eau. Et, le cas échéant, une offrande qui leur est propre et qui parlera aux morts.
Ce lundi, les enfants sont en vacances, vacances d’hiver. Ceux des favelas et des pâtés de maisons populaires qui jouxtent le cimetière de Meaípe, ont l’habitude de s’y retrouver pour lancer aux vents leurs cerfs-volants.
Situé sur une hauteur, le cimetière de Meaípe, est balayé par les vents. Et me rappelle un autre cimetière, loin d’ici, là-haut, qui ne m’est que trop familier.
Reporté déjà plusieurs fois pour cause de mauvais temps, de vents excessifs, la fusée brésilienne VSB-30 n’a pas plus décollé aujourd’hui. Il y a vingt-cinq ans, des cochons noirs erraient entre les palais dévastés d’Alcântara.
16 juillet 2007
2 commentaires:
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Cela rappelle les débuts d'Ariane (moins les cochons noirs)
RépondreSupprimerNe pas désespérer. Il vaut mieux ne pas partir à cause de la pluie que se crasher...
En lisant votre commentaire, Benjamin, je me rends compte que mon article avait quelque chose de prémonitoire...
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