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01 août 2007

Les deux oreilles du Président

« Je crois que Dieu, quand il nous a créés, il nous a fait parfaits. Nous avons deux oreilles, l’une pour écouter les huées et l’autre pour écouter les applaudissements. Cela ne me gêne pas, surtout quand ceux qui me huent sont ceux qui devraient m’applaudir le plus. »

Excusez les propos confus du Président, il ne s’est toujours pas remis de l’accueil reçu, voilà bientôt trois semaines, lors de l’ouverture des Jeux panaméricains. Le fait est donc que, pour Lula, cela n’est pas entré par une oreille et sorti aussitôt par l’autre.

De passage à Cuiabá, capitale du Mato Grosso, Lula a précisé ce qu’il entendait par « ceux qui devraient [l’] applaudir le plus » : « ce sont ceux qui ont gagné le plus d’argent dans ce pays ».

Puis il a enfoncé le clou : « D’ailleurs, la partie la plus pauvre est celle qui devrait être la plus mécontente, parce qu’elle a moins bénéficié [de mon action] que eux [les riches]. Il n’est que de voir combien ont empoché les banquiers, combien ont gagné les patrons. »

Sur ce dernier point, tous les indicateurs lui donnent raison. Les classes dites supérieures, qui ont voté le moins pour Lula, ont été les principales bénéficiaires de sa politique. Les ingrates !

3 commentaires:

  1. Il a raison, dieu nous a fait parfait, nous n'avons pas de troisième oreille pour écouter les conneries qu'on raconte ...

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  2. Pour la conclusion c'est comme chez nous... D'ailleurs on tente d'exporter DSK pour qu'il mondialise son action "sociale" par le biais du FMI.

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  3. Vivant au Brésil depuis l'avènement du président métallurgico-libéral corrompu, je me permets de vous faire remarquer que les sifflets n'étaient pas ceux des ''zélites'', mais simplement ceux des brésiliens. De ce peuple qui paie une montagne d'impôts pour n'avoir en échange que bien peu de choses, sinon le droit de mourir en silence sur un aéroport inadapté au traffic actuel.
    De plus je ne considère pas que deux cents morts dues à l'incompétence d'un gouvernement constitue ''une connerie qu'on raconte'' pour reprendre les termes de Tonio qui n'avait surment pas de parent dans l'avion.

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