C’est, selon le Syndicat des distributeurs de cinéma de Rio de Janeiro, la part de marché des films brésiliens en 2007.
Les productions made in Hollywood se taillent la part du lion des 88,6 millions d’entrées enregistrées, un total qui correspond à moins d’une demie entrée par habitant et par an. Une aussi piètre performance s’expliquerait selon le prix artificiellement élevé des billets. Artificiellement, car une grande majorité de spectateurs fraudent en payant le demi-tarif accordé aux étudiants, obligeant les distributeurs à augmenter leurs tarifs pour compenser.
De plus, comme le déclare à la Folha de São Paulo Valdir Fernandes, patron de Cinemark International : « Tant que ma fille, qui possède un iPod, visite DisneyWorld, a accès à tout, paiera demi-tarif et que ma bonne paiera plein-tarif, cela n’a pas de sens de vouloir augmenter le public et la participation des classes C et D ».
Le film brésilien qui a connu le plus grand succès a été le controversé Tropa de Elite, vu en salle par 2,4 millions de spectateurs, et beaucoup plus encore via les lecteurs de DVD, avant même son lancement commercial, la piraterie étant l’autre frein à la fréquentation des cinémas.
12 janvier 2008
2 commentaires:
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Curieux raisonnement que celui du patron de Cinemark
RépondreSupprimerThomas, je pense que le raisonnement du patron de Cinemark se tient. Plutôt que de favoriser les étudiants (dont la très grande majorité dispose de budgets plusieurs fois multiples du salaire minimum, car issus de la classe A), il vaudrait mieux faire bénéficier les plus pauvres d'un tarif moins élevé.
RépondreSupprimerOn pourrait aussi remplacer la condition d'étudiant par celle d'un plafond de revenus. Cela étant, il ne serait sans doute pas facile de mettre en place un tel système et encore moins de le protéger contre les fraudes !