À défaut de vous dire où va le Brésil, je puis au moins vous dire où sont allés les Brésiliens qui sont sortis de leurs frontières par la voie des airs. En 2006 et en 2001, par exemple.
Les chiffres fournis par Embratur, pour les dix principales destinations, montrent un curieux phénomène : une forte croissance, sauf vers le France. Les élites brésiliennes omettraient-elles de transmettre à leur progéniture le goût de la France éternelle ?
27 février 2008
6 commentaires:
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Pour avoir vécu en Floride dans le coin de Fort Lauderdale, je confirme qu'il y avait une forte communauté de Brésiliens. Que j'ai pu croiser dans d'autres états d'ailleurs...
RépondreSupprimerPour les chiffres de 2008 des brésiliens en France, il vas bientôt être possible d'ajouter une personne :-) ma moitié arrive !!!
Jean-François, je m'étais habitué à voir Fort Lauderdale dans la liste des villes d'origine de mes lecteurs. D'où me lirez-vous dans le futur ?
RépondreSupprimerLa France, c'est loin (billets d'avion chers), c'est cher (euro par rapport au dollar), il n'y a pas beaucoup de Brésiliens d'origine française (a contrario pour ceux d'origine italienne) et en plus notre pays se repose tristement sur ses lauriers en ne faisant pas de promotion "agressive" tant de sa gastronomie que de ses potentialités touristiques.
RépondreSupprimerLe Français vit dans l'idée que son pays est le plus beau et le plus varié du monde , à superficie comparable (et c'est vrai^^). Mais il néglige de le faire savoir, vivant sur un passé "glorieux" mais de plus en plus révolu
Cela dit, c'est un reproche que l'on pourrait faire au Brésil: parlez de ce pays fantastique en France et de suite ne tombent que les clichés: football, insécurité, samba... et après, travestis
Des croisières le long du littoral avec arrêts dans chacune des belles villes: très dur à trouver. Des circuits organisés pour "rassurer" les craintifs peu rassurés par l'insécurité: idem. Des infos à ne pas "dénicher": très peu.
Voici mes explications... Et je me demande si les tensions "guyano-brésiliennes" ne suscitent pas de l'animosité anti française.
L'euro est aussi la monnaie de l'Allemagne, du Portugal, de l'Espagne et de l'Italie. Or, pour ces quatre pays il y a une forte augmentation des flux (de 86% à 219%). Cette augmentation peut en partie s'expliquer par la forte appréciation du real par rapport à l'euro, qui a commencé il y a environ 3 ans et qui se poursuit.
RépondreSupprimerD'autre part, sur les 6 années prises ici en considération, les origines italiennes, portugaises, espagnoles, allemandes et françaises n'ont pour ainsi dire pas changé dans la composition de la population brésilienne.
Par conséquent, je pense qu'il y a un problème spécifiquement français. Il se peut bien que la France se "repose sur ses lauriers".
Sur les tensions entre la "guyano-brésiliennes", je suis sceptique, car c'est, me semble-t-il, quelque chose de méconnue en dehors de l'Amapá et du Pará.
pour l'Allemagne, je ne l'explique pas (encore qu'il y a aussi des "germano-brésiliens" dans le sud)
RépondreSupprimerPour l'Espagne et le Portugal, il y a la langue... les Brésiliens ont cela de commun avec les Français, de n'être guère polyglottes...
Ce qui se passe c'est que le niveau de vie d'une certaine classe moyenne (très) supérieure augmentant au Brésil associé à l'appréciation du réal fait sortir plus de gens du pays. Et j'imagine que les gens se rapprochent des origines familiales...
Le coût de la vie au Portugal est maintenant à peu près le même qu'au Brésil (expérience récente), et les liaisons aériennes nettement moins moins chères pour Lisbonne ou Porto que pour Paris.
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Merci de votre information relative au problème "guyano-brésilien" qui se pose avec une très forte acuité dans les deux états que vous citez.
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A noter qu'à Fortaleza, destination touristique par excellence, les professionnels de la branche font grise mine: les Cariocas ou des Paulistas vont davantage à Saint-Domingue du fait de l'appréciation du réal, au détriment des cités du Nordeste et du Nord (source: presse locale)
En plus il y a des soucis liés à la desserte aérienne
De Saumur, Maine et Loire. Je suis maintenant rentré il y a trois semaines.
RépondreSupprimerPlus rien à voir donc avec Fort Lauderdale ou São Paulo... :-(