27 avril 2008
La maison du pêcheur
Bon, pêcheurs pépères, c’est vite dit. Pêcheurs par défaut, ou de fils en père, serait plus juste. Parce qu’ils n’ont pas appris d’autre métier. Ou parce qu’ils ont appris de père en fils à pêcher, mais aussi à monter lentement les murs de leur propre maison, à se brancher sur le réseau sans avoir à recevoir des factures, à bricoler toutes sortes de choses qu’il n’est pas question de payer avec le peu de revenus qui vient de la vente des poissons surnuméraires pris dans leurs filets et des crustacés saisis par les bras plongés dans la vase.
Mais, ça, on dirait que c’était hier, que les choses ont un peu changé, ont commencé de s’améliorer, qu’il n’est pas impossible que les fils et les filles rompent le cycle et s’évadent de Ilha das Caeiras. Grâce à leurs mères, on ne le dira jamais assez et on verra pourquoi.
Alors, déjà, les maisons ont pris de la couleur, des fenêtres aux formes travaillées leur donnent un brin de fantaisie. Ou bien, une salle de bains est en construction, pour permettre à chacun de prendre en toute tranquillité deux ou trois douches par jour comme chez tout Brésilien qui se respecte, c’est-à-dire qui respecte son corps.
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