Obama a téléphoné à Lula lundi dernier. Et l’on apprend que Obama se prend pour un Brésilien : « Je sais que si je me promenais dans les rues de ton pays, personne ne s’apercevrait que je ne suis pas brésilien. Jusqu’à ce que j’ouvre la bouche. »
Métis, Obama n’est pas très différent de bien des Brésiliens. Mais à quoi reconnaît-on un étranger au Brésil ? Certainement pas à la couleur de la peau, puisqu’on y trouve toutes les nuances, du blanc de Biélorussie au noir d’ébène de l’Angola.
Cela tient plutôt à la façon de marcher, de gesticuler, de s’habiller. Un petit quelque chose qu’il n’est pas facile de définir, quelque chose d’intuitif qu’on acquiert avec le temps. Et à ce petit jeu, je ne suis pas sûr qu’Obama passerait pour un Brésilien.
Obama n’aura sans doute pas l’occasion de vérifier ses dires l’hiver prochain, lorsqu’il se rendra pour la première fois au Brésil.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Sur la diversité brésilienne, un jonasdiaporama ici.
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Et, comme pour les accents, la manière de marcher varie selon les régions.
« Quando morava na Gávea, costumava andar até a rua Almirante Gonçalves, em Copacabana, para visitar a mãe. O passo rápido, diz Chico, é seu sotaque paulistano. » (Chico Buarque, Tantas Palavras – Reportagem biográfica de Humberto Werneck – Companhia das Letras)
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