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08 avril 2009

Welcome IBAS

Exit le BRIC, welcome IBAS ? Selon un politologue étasunien, Bruce Gilley, qui s’exprime dans le Wall Street Journal, la principale menace à l’ordre mondial ne vient pas de Pékin, mais du trio que forment l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud. D’où ce nouvel acronyme.

Selon notre zozo, ces trois pays se coordonneraient pour faire des misères à l’oncle Sam. Et colatéralement aux autres pays riches.

Un des premiers coups bas porté par l’IBAS, qui manipule un groupe de 21 pays émergents, aurait été le refus d’accepter en 2003, sous le couvert de l’OMC, de légitimer les subventions accordées par les pays développés à leurs agriculteurs. Et ce n’est qu’à contre-cœur que la Chine se serait alignée sur les positions de l’IBAS...

Toutefois, lorsque l’on lit que l’IBAS rassemble trois pays à la démocratie impeccable, l’on peut se demander si Bruce Gilley ne regarde pas le monde d’un peu trop haut.

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Faut-il dire qu’aujourd’hui, mercredi, aucune centrale nucléaire n’a été inaugurée ? On prend du retard... Quant aux objectifs à atteindre chaque jour pour les éoliennes et les panneaux solaires, je préfère ne pas en parler aujourd’hui !

3 commentaires:

  1. Si je suis bien son raisonnement nous sommes passés du BRIC à BRAC !

    Vive les acronymes.

    Je me marre avec ces politologues de pacotille ! Les analyses de Bruce Gilley volent aussi haut que celles d'Alexandre Adler.

    La Wall street journal ?

    Rien de moins qu'une machine de propagande au service des "néo-conservateurs"

    Ce journal, racheté par le très progressiste Rupert Murdoch, a plus de chances de trouver des armes de destruction massives en Irak, que de faire des analyses pertinentes sur le Brésil.

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  2. @ MMC : Le WSJ, "une machine de propagande au service des néo-cons", effectivement. Et au service d'une vision de l'Amérique qui n'est pas celle que prétend défendre Obama.

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  3. Un journal digne de ce nom ne doit être au service d'aucun pouvoir.

    Que ce soit celui d'Obama ou de Bush.

    Et puis vous savez, en ce qui concerne le Brésil et d'autres pays il arrive souvent que les deux visions se rejoignent.

    Quand il s'agit de l'intérêt supérieur de la nation, il n'y a pas de clivage qui tienne.

    C'est un peu pour cette raison que le presse est tombée si bas avant l'invasion de l'Irak.

    Et juste après le 11 septembre, je me souviens encore du fameux : "nous sommes tous américains"
    signé Colombani.

    Depuis cet événement il aurait dû changer combien de fois de nationalité ?

    Hélas, l'indignation est à géométrie variable.

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