Une bulle. Est-ce la mère de toutes les bulles ou la fifille ? À ce niveau-là, on s’en tape. Le fait est. Le fait est, mais on n’y voit que du feu. De la poudre aux yeux, du bling bling. Les planches à billet tournent à plein régime. Mais comme les planches sont des jeux d’écriture, des zéros à l’infini, on n’y voit goutte.
Ils en parlent dans toutes les réunions étiquetées Gx. Mais ils n’ont pas la solution. Faut-il alors s’étonner qu’ils n’aient pas le courage d’expliquer le merdier à leurs peuples. Alors ils laissent faire. Et quelques uns s’en donnent à cœur joie. On nous annonce des profits record pour Goldman Sachs. Comme pour dire au public que chez Madame la Marquise tout va bien. Le public et Madame la Marquise sont dans le même bateau. Goldman Sachs dans un autre.
Expliquer, cela prendrait plus de 30 secondes. Ni le public, ni Madame la Marquise ne sont prêts à prendre plus de 30 secondes de leur temps pour quoi que ce soit de désagréable. Allez, ami lecteur, toi qui viens de passer plus de 30 secondes à lire ce billet, puisque tu es encore là, tu veux savoir pour Goldman Sachs ? Il suffit de cliquer ici.
Je sais, c’est pas joli-joli. Une bulle. La mère de toutes les bulles. Ou la fifille. La grosse boule devenue une grosse bulle. Sur laquelle nous sommes tous assis. Y a-t-il encore une monnaie qui vaille quelque chose ? Sérieusement ?
Je me souviens, comme disait Pérec. Je me souviens. C’était le lendemain de l’élection de Ronald Reagan. Je recevais dans mon bureau un citoyen des États-Unis. Un détail sans importance à régler. Vite réglé. Et lui, ce citoyen, euphorique. Qui me dit que c’est le plus beau jour de sa vie. Grâce à Ronald. Ouais, Reagan. Qu’il va devenir très riche. Il avait raison, il est devenu très riche. Et même mille fois plus riche qu’il ne l’avait imaginé ce jour-là. Je me souviens des années Reagan. Et des années Clinton. Reagan et Clinton, les deux démiurges qui ont mis le feu aux poudres...
Comme toutes les bulles, la grosse bulle va péter. La grosse boule. Va péter, la grosse boule. Comment ? C’est toute la question. La seule question qui vaille.
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