Bush s’était largement désintéressé de l’Amérique latine et l’aurait totalement oubliée s’il n’avait été asticoté de temps en temps par Hugo Chávez qui avait voulu s’ériger en meilleur ennemi du grand Satan. De son côté, W. n’avait rien fait pour perdre le titre d’homme le plus honni au sud du Rio Grande. C’était tellement bien réglé que l’on avait fini par en rigoler, en attendant la mise à la retraite du méchant cowboy.
Avec Obama, tout devait changer. Et tout a changé. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Car pendant que Barack échange des amabilités et des ambassadeurs avec Hugo, dans les coulisses Madame Clinton se tape le sale boulot.
Bush avait suspendu temporairement le bénéfice de la clause de la nation la plus favorisée dont jouissait la Bolivie. Obama l’a définitivement annulé. Et l’on peut se demander si Morales n’a pas vocation à remplacer Hugo Chávez comme meilleur ennemi latino-américain des États-Unis.
06 juillet 2009
1 commentaire:
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Francis,
RépondreSupprimermessage personnel : j'ai rencontré aujourd'hui le directeur d'une minuscule compagnie de dance à vitoria, dans le theatre vila velha à salvador :
Paulo Fernandes.
Ce serait interessant de lui consacrer un article-portrait, je pense.
Je l'ai rencontre pendant un forum sur la negritude.
Merci pour lui !
Alex