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04 janvier 2012

Ho-ba-la-lá

« Chère Miúcha,

Mon nom est Marc Fischer, je suis de Berlin et je suis à la recherche de João Gilberto et du cœur de la bossa nova, qui est le cœur de la beauté.
Est-ce que nous pourrions nous rencontrer ?
Cordialement,

M. F. »

C'est la lettre que notre Sherlock allemand dicte en anglais et fait traduire en portugais par son Watson, en l’occurrence une certaine Rachel Balassiano qui l'accompagnera dans sa quête gilbertienne. C'est la lettre dont la retranscription conclut le premier chapitre du livre que le journaliste Marc Fischer consacre à João Gilberto, un livre document dont le titre est emprunté à l’œuvre du maître : Ho-ba-la-lá.

Marc et Rachel sont au pied de la tour où, croient-ils, vit JG. Le portier leur apprend que le maître a déménagé depuis dix ans, mais leur confirme que la seconde ex-Madame Gilberto, Miúcha, la sœur de qui vous savez sans doute, vit toujours là.

Marc aurait dû me demander, il ne l'a pas fait, il ne le fera pas, puisqu'il s'est, depuis, défenestré. Nous aurions en toute modestie arpenté certaine rue de Vitória où le maître vient assez souvent se reposer. Et si, pas plus qu'à Rio, nous n'avions eu la chance de le croiser, nous aurions pu rencontrer une nièce (photo) ou un neveu. Une approche plus intime qui, sait-on jamais, aurait donné de meilleurs résultats que l'approche par les étoiles et leurs satellites. J'y reviendrai.

L'ensemble des billets se rapportant au livre de Marc Fischer et à João Gilberto est accessible ici.

5 commentaires:

  1. Comme c'est bizarre; IL vient aussi souvent se reposer à... Salvador....
    C'était il y a encore un trimestre en arrière....
    4 janvier 2012, 8h56.

    Et c'est vrai que l'article sur "l'Allemand", d'une page, dans la Folha récemment, ne nous avait pas laisé indifférent !

    Quant à nos pélégrinations nocturnes, en juin dernier à Leblon, nous n'en dirons pas plus ! Les ombres pourraient parler !

    BF

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  2. Que de mystères ! Et par un auteur qui nous disait, pas plus tard qu'avant-hier : "Je dirai tout". O paradoxe !

    Résumons : si quelqu'un entend parler de quelqu'un qui aurait pu croiser JG avec ou sans pyjama, quelque part entre Oiapoque et Chui, qu'il n'hésite surtout pas à ne pas dire qu'il n'en parlera pas… Si vous voyez ce que je veux dire (ou pas, naturellement).

    Abraços,
    Thierry de BNB

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  3. Thierry, ne soyez pas impatient. Comme je le dis (ma dernière phrase du billet), j'y reviendrai...

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  4. Je reste suspendu à vos lèvres, M'sieur Francis. Vous connaissez ma passion pour l'art du bahianais…!

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  5. On pourra aussi consulter, à propos de João Gilberto, le texte et la photo à l'adresse ci-dessous :

    https://pixeluz.blogspot.com/2019/07/joao-gilberto.html

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