B. Après avoir barboté des mois durant dans le port de Vitória, la plate-forme P34 a commencé son travail d’extraction au large de l’Espírito Santo. Depuis cette semaine, ce sont 15.000 barils de pétrole lourd qui jaillissent par jour. En attendant les 60.000 barils quotidiens attendus d’ici quelques mois qui, additionnés aux autres puits, porteront à 135.000 barils la production pour la division capixaba de Petrobras.
La production brésilienne de pétrole a été en novembre de 1.813.952 barils par jour.
R. Le Brésil s’apprêterait à acquérir 30 hélicoptères russes, des Mi-35 et des Mi-171 qui seraient utilisés contre les trafiquants de drogue, en appui des avions A-29 Super Tucano qui opèrent en Amazonie.
Ce choix ne serait pas du goût de tout le monde. Selon un général brésilien, il aurait même comme principal avantage d’avoir un fort goût de volaille : « Tu me fais un prix sur tes poulets et je te fais une remise sur mes hélicos... »
I. En réussissant son OPA sur Arcelor, Lakshmi Mittal a pris le contrôle de la CST. De par l’interprétation de la loi brésilienne qui a été faite par le gendarme local des marchés, cela impose à l’Indien de racheter les actions de la CST détenues par les minoritaires. Ce que conteste Mittal. Aucun accord n’est en vue.
Sur le même front de l’acier, l’indien Tata et le Brésilien CSN rivalisent d’enchères pour prendre le contrôle du anglo-hollandais Corus. Là aussi, aucune décision n’est acquise.
C. À force d'entendre répéter que la Chine est l’atelier du monde, on finirait par le croire. Sauf que l’industrie chinoise ne représente que 9% de l’industrie mondiale, dominée à hauter de 75% par les États Unis, l’Europe occidentale et le Japon.
Sources : Financial Times, Folha de São Paulo, Jane’s Defence Weekly, Petrobras
Merci pour ce retournement de situation intéressant.
RépondreSupprimerle problème c'est la croissance exponentielle de la Chine, due à la concurrence déloyale: dumping social, environnemental, etc.
RépondreSupprimerLe problème c'est la croissance exponentielle. On est parti de quasiment rien pour arriver à 9%, en raison de la concurrence déloyale: aucunes normes de sécurité ou environnementales, dumping sur les salaires, les conditions de travail, etc.
RépondreSupprimerLa part de la Chine était de 4% il y a dix ans.
RépondreSupprimerAccidents du travail, pollution, bas salaire, conditions de travail parfois épouvantables, c'est le prix que paient les Chinois, du moins une partie d'entre eux.
Les Chinois accepteront-ils longtemps cette situation ?
N'oublions pas que les pays aujourd'hui développés sont passés par là et que la France a été parmi ces pays l'un de ceux qui a mis le plus de temps à acquérir des normes sociales satisfaisantes.