Pour être mis en chantier, les projets d’infrastructure nécessitent au Brésil, entre de multiples formalités, un permis de polluer (licença ambiental, en portugais). Permis de polluer, selon ma traduction, car toute activité humaine pollue, par nature. Cette autorisation administrative est donc censée valider que les pollutions induites resteront dans les limites de l’acceptable.
Jeudi à l’aube, dans les villes de Florianópolis — qui partage avec Vitória et São Luis do Maranhão le privilège d’être une île-capitale d’État — et Porto Alegre, la police fédérale a déclenché une opération de plus dans la lutte contre la corruption. Nom de code : Moeda Verde (Monnaie verte, en français).
Des fonctionnaires, des politiques et des entrepreneurs sont accusés d’avoir négocié les fameux permis. Vingt-deux mandats d’arrêt ont été émis.
Les préoccupations environnementales gagnant — enfin ! — chaque jour du terrain, gageons que ce type de commerce sera amené à se développer. À moins que l’opération Mains propres, appelée de ses voeux par le sénateur Pedro Simon, commence à se déployer tous azimuts.
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