C’était hier la fête nationale et ses défilés militaires. Depuis quelques jours, de gentillettes initiatives lancées sur les réseaux sociaux appelaient à manifester contre la corruption. Sur Facebook, il suffisait de créer un événement et de demander à chacun de confirmer sa participation. Quoi de plus facile que de cliquer ! À l’appel des principaux mouvements — indépendants des partis —, 130.000 personnes avaient répondu positivement : ils quitteraient l’écran de leur ordinateur et se retrouveraient dans la rue.
Résultat, ils étaient 12.000 à Brasília mais seulement 700 à São Paulo, munis de sifflets, masques, nez rouges de clown, ou encore le visage peint en noir comme au bon vieux temps.
Face à une aussi faible mobilisation, les zèbres en ligne de mire peuvent continuer de dormir sur les deux oreilles.
Me revient, à propos, une vieille blague. Quelle est la différence entre les partis de gauche et de droite au Brésil ? Il y a ceux qui volent de la main gauche et ceux qui volent de la main droite...
Affronter la réalité, c'est dur, le virtuel est plus confortable !
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