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08 octobre 2011

Blessures de guerre

En apparence tout content d’apprendre que je suis français, un ex-soldat angolais, soigné dans l’hôpital psychiatrique de jour de Vitória, s’approche de moi. Pupilles dilatées et bouche édentée, il ne cesse de me cracher au visage le refrain de Polnareff : « C’est une poupée qui fait non, non, non, non ». Le directeur de l’hôpital m’explique qu’entre les carnages il écoutait la radio zaïroise et ne qu’il ne pourra jamais l’oublier.

2 commentaires:

  1. C'est sûr écouter Polnaref en boucle ça rend dingue. Mais il y a pire Carla Bruni-Narkozy...

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  2. Étonnante histoire que celle-ci. J'imagine la scène...
    En tout cas, moi j'aimais bien le Polnaref d'avant.

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