Les chefs des restaurants des hôtels cinq étoiles tombent comme des mouches dans les grandes métropoles brésiliennes. Ainsi ceux du Grand Hyatt de São Paulo, les Othon, Marriott, Pestana et Sofitel de Rio... qui sont parfois passés illico presto de la case piano de leur établissement à la case cantine des prisons. Le motif de ces interventions musclées, tu l’as deviné : des centaines de kilos de viandes et autres marchandises avariées. Pour leur défense, ils se sont donné le mot : c’était des stocks qui traînaient dans un coin du frigo, qu’ils n’avaient pas eu le temps d’éliminer mais qu’en aucun cas ils n’avaient l’intention de servir à leurs chers clients. Les services d’hygiène ont tout de même trouvé quelques indices faisant accroire le contraire. Sans doute des fonctionnaires trop zélés...
Cela m’a ramené loin dans une autre vie, au temps où j’avais lu le Down and Out in Paris and London, du père de Big Brother, un livre épatant dont je vous recommande la lecture avant votre prochaine réservation dans un restaurant trois étoiles. Ah, si un nouvel Orwell pouvait se faufiler dans les cuisines d’aujourd’hui et nous raconter par le menu les secrets les moins glorieux de nos chefs les plus illustres...
Et pour vous mettre en appétit, le petit clip qui suit (merci Thierry).
Eh bien, entre la viande avariée des cinq étoiles et les moquettes tachées de sperme (affaire DSK) de ces mêmes 5 étoiles, mieux vaut choisir le "formule 1" !
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