La méthode Coué appliquée par Dame Dilma et son ministre de l’Économie et des Finances, Guido Mantega, n’aura pas suffi. Le PIB du Brésil a stagné au troisième trimestre, comparé à celui du second.
Mais Guido Mantega reste optimiste, cela ira mieux au quatrième trimestre : le coup de pompe ne peut être que passager car, nous, contrairement aux Européens et aux Américains, nous avons tout ce qu’il faut pour relancer la croissance. Puisqu’il le dit...
Mais, pour certains, les chiffres du troisième trimestre auraient été maquillés par le gouvernement. Un recul de la croissance aurait été constaté, il importait de ne point l’afficher au cas où le quatrième trimestre décevrait, ce qui marquerait tout bêtement une récession (techniquement, deux trimestres consécutifs de recul).
Qu'en est-il de l'économie souterraine au Brésil, très conséquente? Est ce qu'elle tient le coup, ou est-ce qu'elle marque le pas aussi?
RépondreSupprimerDe mémoire, il me semble que l'IBGE (l'INSEE brésilien) estime à environ 50% le poids de l'économie informelle (ou souterraine). À noter que même les grandes entreprises avec salariés encartés font appel aussi à des personnes du secteur informel. C'est un peu leurs CDD, mais souvent sans contrat!
RépondreSupprimerDifficile de dire comment elle s'en sort actuellement puisque par nature elle est difficile à cerner avec précision. Malgré tout, l'IBGE fait une évaluation de la richesse qu'elle crée, évaluation qu'elle prend en compte dans son calcul du PIB.
Pour ce qui me concerne, je pense que l'économie informelle résiste plutôt bien, notamment dans les secteurs des services aux personnes ou du BTP, COPA et JO aidant.