Cela dure depuis cinq jours et nous n'avons pas idée de la fin du mouvement. Mouvement, c'est une façon de parler puisqu’ils restent cantonnés dans leurs casernes. En grève, nos gendarmes réclament 43% d'augmentation. Pour le gouvernement local, il est hors de question de leur accorder ne serait-ce que 1%. Austérité, tel est le mot d'ordre.
Conséquence : les fripouilles s'en donnent à cœur joie. Vandalisme, braquages, homicides (85 en 5 jours). Conséquence : les bus ne circulent pas ; les boutiques, les supermarchés et les restaurants restent fermés, faute de sécurité et de personnel.
Le gouvernement local a fait appel à des renforts venus de Rio et Brasília. Pour l'instant, aucun effet. Et puis ceci : avis aux partisans de l'État minimum ! Si c'est ça que vous voulez, ça va clairement pas le faire.
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