Selon une étude faite par la FIESP (Federação das Indústrias do Estado de São Paulo), les Brésiliens seraient en moyenne 23% plus riches si le pays réussissait à ramener la corruption au niveau du Chili, pays réputé être le moins corrompu d’Amérique Latine.
Basée sur des données de la Banque Mondiale, de Transparency International et de Barro & Lee, l’étude a comparé les indicateurs de douze pays en plus du Brésil, pour les années allant de 1975 à 2005.
Le verdict des chercheurs est sans appel : le coût moyen annuel de la corruption, en reais constants, serait de 26,2 milliards de reais (environ 9,4 milliards d’euros).
Rêvons plus loin encore, si le Brésil atteignait le niveau de la Finlande, pays où la corruption est au plus bas niveau mondial, le PIB per capita ferait un saut de 45,8%.
Rêvons, en effet. Cette étude sur le sujet n’est ni la première, ni la dernière. Rien ne change, rien ne semble devoir jamais changer.
Bureaucratie et législation absconse, inefficacité des pouvoirs fédéraux et locaux, faible niveau des salaires - au bas de la pyramide, faut-il le préciser ! - sont régulièrement pointés comme principales causes de ce mal.
Poursuivons notre rêve, supposons qu’un prochain gouvernement s’attache à corriger ces points faibles, le plus dur resterait à faire : provoquer un changement radical des mentalités. Les révolutions culturelles sont les plus difficiles à réussir...
18 décembre 2006
1 commentaire:
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Ah bon? On ne recrute pas que des footballeurs, des danseurs de sambas et des travestis, originaires du Brésil?
RépondreSupprimer(référence à une de vos ancienne note sur les "certitudes" de certains...)
Je confirme: à tous les niveaux, les salariés brésiliens ont excellente réputation: gros bosseurs et surtout ingéniosité hors du commun, habitués qu'ils sont de pallier les innombrables carences dues au manque de pièces, aux retards de livraison, aux carences en énergie, etc.
Les "grands travaux" guyanais n'auraient jamais pu se faire sans les ouvriers très qualifiés venus du grand voisin: charpentiers, électriciens, coffreurs, plombiers, etc. Des ingénieurs, conducteurs de travaux et architectes ont aussi posé leur candidature, mais là, les entreprises françaises ont fait écran...