Je terminais une note récente par cette phrase, mi-ironique, mi-espérante : «Une opération Mains propres est-elle en cours au Brésil ?»
Dans un discours prononcé hier au Congrès, le sénateur Pedro Simon (PMDB – Rio Grande do Sul) a défendu l’idée, en mettant en garde ses collègues avec cette formule : « Ou nous réagissons, ou nous périssons. »
Je livre ici quelques extraits de ce discours :
« Ou le gouvernement, le Congrès et le Judiciaire prennent des mesures pour en finir avec le discrédit dans lequel sont tombées aujourd’hui les institutions, ou nous courons le risque de voir le peuple légitimer l’action d’un homme providentiel ou, pire, d’un régime totalitaire qui promettrait la sécurité. »
« La population finit par ne plus croire dans les institutions quand elle découvre que les autorités, telles que les juges, censées appliquer la loi, apparaissent liées au crime organisé. »
« Au Brésil, les pauvres ne connaissent pas la justice, mais seulement la police. »
« Il faut retrouver le chemin de l’éthique et en finir avec l’impunité, cette plaie qui maintient loin de la prison les criminels riches et ne réserve la rigueur de la loi qu’aux pauvres. »
Pedro Simon aura-t-il été entendu ?
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