Commissaire Ozilak, ça sonne bien, un peu comme Kojak. Mais ici rien de yankee, notre Ozilak se prénomme Luiz : delegado Luiz Ozilak, pour vous servir. Ou, plutôt, pour se servir.
L’Ozilak est un drôle d’oiseau, d’une redoutable efficacité, de ceux qui savent faire fructifier toutes les occasions qui se présentent. Gratifié d’un salaire mensuel de 5000 reais (environ 1900 euros), mais ayant gagné 17 fois en 3 mois à la loterie nationale, Ozilak était l’heureux propriétaire d’un hôtel — 61 chambres et 6 piscines — d’une valeur estimée 12 millions R$ (près de 4,5 millions d’euros).
N’allez pas croire pour autant que l’Ozilak est chanceux en tout. Un bimoteur, dont il était aussi l’heureux propriétaire, s’est malencontreusement écrasé au-dessus de l’Amazonie, avec 600 kgs de cocaïne à bord.
Curieusement, comme le signale la Folha, ce n’est pas pour les crimes les plus graves, dont il est accusé, que l’Ozilak a été démis de ses fonctions. Ce qui a chiffonné un juge, c’est qu’il s’est servi de deux femmes comme prête-noms, l’une d’entre elles ne disposant que d’un revenu mensuel de 53 R$ (moins de 20 euros).
Est-il nécessaire de préciser que, privé de ses ailes, l’oiseau court toujours ?
05 septembre 2007
2 commentaires:
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C'est encore la faute des contrôleurs du ciel brésilien, ça...
RépondreSupprimerles poulets, même avec des ailes, ils ne volent pas; pas comme ça; pas tous; heureusement... mais un, c'est un de trop!
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