Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, a beau accomplir une peine de prison domiciliaire, il a donné hier une conférence à São Paulo dans le cadre de InfoTrends. Oui, tu l’as compris, amie lectrice, ami lecteur, Julian s’est adressé au public brésilien grâce à une visioconférence.
Ça a été l’occasion pour lui de dénoncer deux journaux avec lesquels il avait passé un accord, le New York Times et le Guardian. Au second, il reproche notamment d’avoir caché à ses lecteurs des informations concernant la corruption du gouvernement bulgare, que le journal était censé traiter actuellement.
Et pour enfoncer le clou, Julian n’a pas hésité à pointer ses accusations au-delà de la presse commerciale : « Les personnes croient qu’il existe un état de droit en Occident. L’état de droit est en train de se déliter. Les fondements des gouvernements occidentaux s’effondrent ».
Les lamentables rebondissements de l’affaire Bettencourt, révélant une fois de plus que les comportements du chef de l’État français et de ses séides s’apparentent chaque jour davantage à ceux qui ont cours dans les républiques bananières, ne font que confirmer le diagnostic fait par Julian Assange.
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