Quelle drôle d'idée d'écrire un livre faisant le compte rendu d'une tentative de rencontrer João Gilberto ! Et, il faut bien l'avouer, quelle drôle d'idée d'écrire à propos d'un livre faisant le compte rendu d'une tentative de rencontrer João Gilberto ! Marc Fischer se demande – c'est la moindre des choses – pourquoi chercher à rencontrer cet homme qui ne désire pas être rencontré. Il en donne une première raison :
« Parce que João Gilberto est une énigme. Parce qu'on ne sait pas très bien ce qui l'inspire, si toutefois quelque chose l'inspire encore dans sa chambre d'hôtel – ou là où il habite pour le moment. Parce que circulent des histoires étranges à son propos, et qu'on ne sait pas lesquelles sont vraies et lesquelles sont extravagantes, fantaisistes, inventées. »
Parmi ces histoires, il y a celle qui prétend qu'il ne communique avec sa famille que par l'intermédiaire de billets glissés sous la porte de sa chambre. L'idée – que je formulais au précédent épisode – de me servir de sa nièce capixaba pour entrer en contact avec le maître tomberait alors à l'eau. Pour en avoir le cœur net, j'interrogerai la nièce à la première occasion.
Et moi, pourquoi faut-il que j'écrive à propos de João Gilberto, en me servant en quelque sorte du médium Marc Fischer ? Est-ce que je suis, comme Marc, à la recherche du cœur de la bossa nova, qui est le cœur de la beauté ? Quand ai-je rencontré, musicalement s'entend, pour la première fois le maître ? Je crois ne pas me tromper en disant que cela a été, à la fin des années soixante – en 1964, date de sortie de l'album, j'étais trop jeune, trop aimanté par des musiques plus frustres – lors de ma première écoute du fameux disque enregistré avec, notamment, Stan Getz et Tom Jobim. Après avoir écouté ce disque, plus rien ne serait comme avant, je me suis mis à chercher les opus de Getz, Jobim et JG là où je demeurais, là où je passerais. Mais, en ces temps déjà lointains, João Gilberto restait dans mon esprit un musicien, j'ignorais tout des interviews qu'il donnait encore ces années-là. João Gilberto n'était pas encore une énigme.
Bientôt, j'en dirai plus. Mais sans doute faudra-t-il que je fasse quelques digressions, sans doute faudra-t-il que je suive mon bon plaisir.
« Parce que João Gilberto est une énigme. Parce qu'on ne sait pas très bien ce qui l'inspire, si toutefois quelque chose l'inspire encore dans sa chambre d'hôtel – ou là où il habite pour le moment. Parce que circulent des histoires étranges à son propos, et qu'on ne sait pas lesquelles sont vraies et lesquelles sont extravagantes, fantaisistes, inventées. »
Parmi ces histoires, il y a celle qui prétend qu'il ne communique avec sa famille que par l'intermédiaire de billets glissés sous la porte de sa chambre. L'idée – que je formulais au précédent épisode – de me servir de sa nièce capixaba pour entrer en contact avec le maître tomberait alors à l'eau. Pour en avoir le cœur net, j'interrogerai la nièce à la première occasion.
Et moi, pourquoi faut-il que j'écrive à propos de João Gilberto, en me servant en quelque sorte du médium Marc Fischer ? Est-ce que je suis, comme Marc, à la recherche du cœur de la bossa nova, qui est le cœur de la beauté ? Quand ai-je rencontré, musicalement s'entend, pour la première fois le maître ? Je crois ne pas me tromper en disant que cela a été, à la fin des années soixante – en 1964, date de sortie de l'album, j'étais trop jeune, trop aimanté par des musiques plus frustres – lors de ma première écoute du fameux disque enregistré avec, notamment, Stan Getz et Tom Jobim. Après avoir écouté ce disque, plus rien ne serait comme avant, je me suis mis à chercher les opus de Getz, Jobim et JG là où je demeurais, là où je passerais. Mais, en ces temps déjà lointains, João Gilberto restait dans mon esprit un musicien, j'ignorais tout des interviews qu'il donnait encore ces années-là. João Gilberto n'était pas encore une énigme.
Bientôt, j'en dirai plus. Mais sans doute faudra-t-il que je fasse quelques digressions, sans doute faudra-t-il que je suive mon bon plaisir.
Un disque que j'avais adoré et qui a signé mon entrée dans la musique brésilienne...
RépondreSupprimerOn pourra consulter aussi, à propos de João Gilberto, le texte et la photo à l'adresse ci-dessous :
RépondreSupprimerhttps://pixeluz.blogspot.com/2019/07/joao-gilberto.html